3 répétitions avec l’orchestre
4 solistes
181 billets de 5 euros (pour rendre la monnaie à la billetterie sur place)
350 programmes (peut-être avons-nous prévu grand mais nous vous espérons nombreux)
2500 flyers
3 répétitions avec l’orchestre
4 solistes
181 billets de 5 euros (pour rendre la monnaie à la billetterie sur place)
350 programmes (peut-être avons-nous prévu grand mais nous vous espérons nombreux)
2500 flyers
En 1782, Mozart n’est plus le petit prodige voyageant de ville en ville et de cour en cour lorsqu’il compose la Grande Messe en ut mineur. À 24 ans, c’est un compositeur en pleine possession de ses moyens. Après les vifs succès de l’enfance, il échappe au sort qui menace tous les enfants prodiges – l’oubli – en s’imposant à Vienne comme le meilleur pianiste de son temps. Il n’est pas sans rivaux mais, à Noël 1781, il triomphe du plus fort d’entre eux – le compositeur Clementi – dans un duel informel organisé à l’instigation de l’empereur Joseph II lui-même. Le compositeur n’est pas en reste et, en plus de sonates, quatuors et concertos, il compose coup sur coup deux opéras qui attirent l’attention sur lui de la plus heureuse manière : Idomeneo et l’Enlèvement au sérail rencontrent un succès considérable en 1781 et en 1782 et le propulsent sur le devant de la scène viennoise.
Si Mozart écrit une messe à ce moment précis, alors qu’il est libéré de ses anciennes fonctions au service de l’archevêque, c’est parce qu’il en fait le vœu en marge de son mariage. Son père ne connaît pas la jeune Constance Weber, que Mozart a rencontrée et qu’il souhaite épouser. Tout va vite dans sa vie : il demande le consentement paternel mais se marie avant de l’avoir reçu ! Pour apaiser la colère de son père, Mozart lui promet d’écrire une grande messe et de la créer à Salzbourg aussitôt qu’il pourra y venir pour lui présenter sa jeune épouse. Mais le succès de l’Enlèvement au sérail le retient à Vienne et la rencontre n’a finalement lieu qu’en juillet 1783. Le jeune couple vient passer trois mois à Salzbourg avec, dans ses valises, la Messe en ut mineur, alors inachevée – et qui l’est restée. La création a lieu dans l’église Saint-Pierre de Salzbourg le 25 août 1873 avec, probablement, Constance chantant l’une des parties solistes.
Mozart a écrit le Kyrie de sa messe, le Gloria – l’un des textes les plus développés –, le Sanctus et le Benedictus, mais pas l’Agnus Dei. Le Credo – de loin le texte le plus long – n’est que partiellement composé. Toutes les interprétations de cette œuvre majeure du répertoire religieux mozartien doivent donc s’appuyer sur des versions complétées, en particulier la fugue de l’Hosanna, vers la fin de l’œuvre, que Mozart a pensée comme une double fugue pour double chœur mais dont seul un chœur est parvenu jusqu’à nous. Jouée ainsi dans son entier, cette œuvre montre la direction suivie par Mozart. Elle est issue du mélange des influences baroques – particulièrement de la virtuosité du contrepoint de Bach dont on trouve un écho dans les passages fugués – et de la voie personnelle que le musicien suit dans l’expression des textes qui, de l’opéra à l’église, se retrouve dans le lyrisme des airs et des ensembles de cette Grande Messe en ut mineur.
Pour un chanteur, pas de répétition sans crayon. Hélène est équipée.
Chers amis,
Nous y sommes ! Nous serons heureux de vous retrouver le vendredi 14 ou le samedi 15 décembre autour de la Grande messe en ut mineur de Mozart.
À bientôt !
Vendredi 14 décembre à 20 h 30
Cathédrale de Créteil, 2 rue Pasteur Vallery Radot, 94000 Créteil
Métro Créteil – Université (ligne 8)
Plan pour la cathédrale
Samedi 15 décembre à 20 h 30
Temple de Pentemont, 106 rue de Grenelle, Paris 7e
Métro Solférino ou Rue du Bac (ligne 12)
Plan pour le temple
Chers amis,
En début d’année, nous vous invitions à fêter avec nous les 30 ans de l’Ensemble Claudio Monteverdi. Les concerts des 14 et 15 décembre approchent !
Nous chantons, accompagnés par l’orchestre ENA-X, la Grande messe en ut mineur de Mozart, le vendredi 14 décembre à 20 h 30 à la cathédrale de Créteil et le samedi 15 décembre à 20 h 30 au temple de Pentemont (Paris 7e).
Rendez-vous sur weezevent pour acheter vos billets ou contactez votre choriste préféré.
Billetterie Créteil : https://www.weezevent.com/ecm-mozart-creteil
Billetterie Paris : https://www.weezevent.com/ecm-mozart-paris
On l’a écrit dans notre projet, « en plus de la musique, on aime bien boire, manger, et rigoler ». La preuve en image avec la jolie table préparée pour festoyer lors de notre salon musical. Ensuite, on file on retrouver l’orchestre ENA-X pour notre première répétition en commun de la Grande messe en ut mineur de Mozart.
Heinrich Schütz (1585-1672) Wir glauben all einen Gott |
Isabelle C, Isabelle M, Philippe, Gilles | |
Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) Motet pour la Trinité |
Isabelle C, Philippe, Jacques | |
Antonio Caldara (1670-1736) Stabat Mater. Juxta crucem |
Isabelle M., Hélène, Gilles | |
Antonio Caldara (1670-1736) Miserere mei domine |
Marie-Christine, Isabelle T, Olivier M | |
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Nocturnes. Luci care, luci belle Nocturnes. Et piu non si trovano |
Isabelle M, Frédérique, Gilles | |
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Soave sia il vento |
Bettina, Frédérique, Jacques-Yves | |
Joseph Haydn (1732-1809) Betrachtung des Todes |
Frédérique, Olivier, Hervé | |
Robert Schumann (1810-1856) Drei Gedichte von Emanuel Geibel. Lied |
Sabine, Clothilde, Brigitte | |
Johannes Brahms (1833-1897) Ich schwing mein Horn ins Jammertal |
Jean-Jacques, Dominique, Jean-Noël, Olivier M, Gilles, Jacques-Yves, Hervé | |
1860 | Camille Saint-Saens (1835-1921) Tantum Ergo |
Marie, Claire, Isabelle T |
1886 | Pauline Viardot (1821-1910) Six chansons du XVe siècle. Les trois belles demoiselles |
Marie, Claire, Isabelle T |
1964 | Absil Bestiaire. Le dromadaire |
Delphine, Nicole, Jean-Noël, Ludovic |
1968 | Guastavino Indianas. Viento Norte |
Delphine, Nicole, Jean-Noël, Ludovic |
1950 | Hemmerling Don Quichotte et Sancho Pança |
Anne-Laure, Brigitte, Jean-Jacques, Pierre |
All my trials | Martine, Anne, Françoise, Dominique, Walter |
Pianiste – chef de chant : Patrice Vanneufville
Dimanche 18 novembre a lieu un salon musical, après-midi de musique « entre nous », qui permet à ceux qui le désirent de s’exercer au chant « un par voix ».
C’est une des multiples façons de mettre en œuvre notre projet.
Paul de Plinval, qui nous fera travailler et nous dirigera cette année dans un programme de musique sacrée anglaise (de Purcell à Britten) est aussi chanteur. Il se produit dans trois concerts dans les semaines à venir, dans le registre d’alto et de contre-ténor.
Kantate BWV 71 de Jean-Sébastien Bach
Dimanche 25 novembre à 17h à Notre-Dame de Versailles
Ensemble vocal Les Harmoniques
Soprano : Béatrice Gobin
Alto : Paul de Plinval
Ténor : Romain Champion
Basse : Roland Ten Wedges
Œuvres de Campra, Corrette, Couperin, Foucquet, Purcell
Dimanche 2 décembre à 15h à l’église Saint Eustache de Viroflay
Œuvres de Campra, Corrette, Couperin, Foucquet, Purcell
Dimanche 9 décembre à 16h 30 à Notre-Dame de la Compassion, Paris 17e
Les Sept chansons de Francis Poulenc sont à notre répertoire. Les chanter nous ont donné l’occasion de redécouvrir la poésie d’Apollinaire, puisque deux des sept chansons (« La Blanche neige » et « Marie ») ont été composées sur le texte de ses poèmes.
A l’occasion du centenaire de la mort du poète, le 9 novembre 1918, la BnF publie un billet sur Le Blog Gallica : Apollinaire, chef-d’orchestre de la poésie. Les musiciens s’intéresseront particulièrement à la partie « Apollinaire et le rythme », qui citent, en autre, les mélodies de Poulenc.
Bonne lecture !